Mai 2017 comporte trois jours fériés en pleine semaine. En dehors de quelques secteurs, le 1er mai est obligatoirement chômé.
Rémunérer le 1er mai travaillé
Dans ce billet à l’attention des gestionnaires de paie et départements des ressources humaines, un point sur les rémunérations des trois jours chômés ; les conséquences sur la rémunération et sur les congés payés.
D’après le code du travail, le calendrier compte onze jours fériés.
Seul le 1er mai est obligatoirement chômé, c’est à dire non travaillé. Tous les autres jours ne sont pas du repos selon la loi, à l’exception de certains travailleurs.
Les jours fériés chômés peuvent être définis par un accord d’entreprise ou éventuellement une convention collective. En l’absence d’accord, les jours fériés chômés peuvent être fixés par l’employeur.
Jours fériés chômés
D’abord le 1er mai. Il s’agit du seul jour que le code du travail prévoit obligatoirement chômé pour l’ensemble des salariés.
En d’autres termes, un salarié n’a pas l’obligation de se rendre à son travail. Sa rémunération lui sera par ailleurs versé normalement.
Ce repos obligatoire s’adresse à l’ensemble des salariés, indépendamment de leur sexe, de leur âge et de leur ancienneté.
Certaines sociétés se trouvent dans l’impossibilité de stopper leur fonctionnement en raison de leur activité. C’est le cas des hôtels, des établissements industriels, d’établissements hospitaliers qui fonctionnent continuellement. Ces entreprises peuvent travailler ce jour-là.
Pour ces entreprises, une autorisation préalable n’est pas nécessaire. Elles ont seulement à justifier une activité nécessitant un fonctionnement continuel.
Autres jours fériés
Une dizaine d’autres jours fériés légaux en dehors du 1er mai sont prévus par le code du travail. Ils concernent tout le territoire français. Il s’agit du 1er janvier, du lundi de Pâques, du 8 mai, du jeudi de l’Ascension, du lundi de la Pentecôte, du 14 juillet, du 15 août, de la Toussaint, du 11 novembre et du 25 décembre.